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Golf 1 - Changement des joints d’étriers de frein avant (modèle grandes plaquettes)
lundi 19 avril 2021, par
Outillage nécessaire
Cric
Chandelles
Cliquet et douilles
Clés plates (7 et 11)
Clés 6 pans mâle (ou Allen)
Fournitures nécessaires
Nettoyant frein
Graisse graphitée ou graisse à frein ou graisse hautes températures
2 kits de réparation d’étrier (dans mon cas ATE réf 11.0441.4804.2)
Liquide de frein neuf (DOT 4 ou 5.1, sauf si vous êtes en DOT5, non miscible avec les deux autres)
Instructions
Après avoir levé et mis en sécurité la voiture et le bonhomme, et déposé la roue, on commence la dépose de l’étrier (deux vis/coulisseaux avec empreinte 6 pans femelle).
Pour faciliter la dépose, repousser le piston de l’étrier avec un tournevis glissé entre la plaquette et le piston.
Ecarter le bas de l’étrier, puis le sortir.
Ensuite, dévisser la durite (pour info, les miennes sont des durites aviation de chez Goodridge qui ont plus de 10 ans maintenant, pas un point de rouille).
Pour éviter de perdre trop de liquide, glisser la durite dans un gant et serrer avec un peu de chatterton, par exemple.
Si votre pare-poussière est dans cet état, c’est qu’il était temps d’intervenir avant que l’étrier ne rouille, par accumulation de poussière et d’humidité et que la fuite de liquide n’apparaisse :
Une fois l’étrier déposé, commencer par sortir le joint pare-poussière de l’étrier avec un tournevis plat, ça vient assez facilement, mais attention de ne pas abimer l’étrier.
Pour sortir le piston, la solution de la soufflette par le trou de la durite de frein fonctionne bien (sauf si votre étrier est dans un état de délabrement avancé et rouillé), pensez à mettre un martyr dans la mâchoire, le piston peut vite voler à travers la pièce.
Un coup de nettoyage du corps avec du nettoyant freins et on peut attaquer la dépose du joint d’étanchéité du piston (c’est lui qui encaisse la charge lors du freinage, donc attention aux portées du joint).
Il sort facilement avec un tournevis fin, une vis à bois pointue ou autre, mais toujours en prenant garde de ne pas rayer l’étrier.
Nettoyer le piston et vérifier qu’il n’est ni rayé, ni rouillé. Si c’est le cas, on peut tenter de le rattraper avec un ponçage à l’eau/huile au papier très fin (grain 800 —> 2000 par exemple), l’idée étant d’arriver à une finition polie.
Les miens étaient en très bon état, donc un simple nettoyage a suffit :
Ensuite, remontage dans l’autre sens, bien nettoyer le corps de l’étrier, reposer le joint (le mieux étant de le faire à la graisse à frein (ATE en vend), ou a défaut avec du liquide de frein.
Mouiller avec du liquide de frein partout sur le joint et la portée du piston :
Poser le pare-poussière neuf sur le piston :
Rentrer le piston à la main (c’est dur, mais il faut vérifier qu’il rentre bien avant de forcer).
Ensuite, on le rentre soit au repousse-piston, soit à l’étau ou au serre-joint suivant l’outillage à disposition.
Un petit coup de soufflette dans le trou de la durite avant la pose, puis en remonte l’étrier sur la durite.
Et avant de reposer l’étrier, on en profite pour graisser les coulisseaux à la graisse haute température (ici de la graisse graphitée, donnée pour 550°).
Dégraisser le tout à la bombe de nettoyant frein afin d’éliminer les traces de liquide de frein et reposer l’étrier dans le sens inverse.
Ensuite, purger l’ensemble du circuit.
Quelques pompages à la pédale pendant la purge histoire de repousser les pistons et faciliter la purge, et avant de reprendre la route pour éviter de finir dans un mur au premier freinage.
Voilà, c’est reparti pour quelques temps.